« T’es nul·le. » « T’es moche. » « Tu vas rater. » Ton critique intérieur, c’est cette petite voix que tu entends dans ta tête. Qui agit comme si tu étais au tribunal. Elle attaque ta valeur. Éteint ton intuition. Découvre d’où elle sort et comment la faire taire.
« Non Bernard. N’essaye pas d’envoyer ce papier que tu viens de chiffonner dans la poubelle située à plus de 5 mètres de ton bureau. Tu as toujours été nul au basket. Et Nadine, cette petite collègue délicieuse à laquelle tu fais de l’oeil depuis des mois, va se foutre de ta gueule si tu rates ce panier. Repose ce papier. Tu n’es plus un enfant, arrête de te faire remarquer. »

Encore cette petite voix qui résonne dans sa tête.
Bernard repose le papier sur le coin de son bureau. Troublé, il se met à repenser à ses années collège. La grande salle de sport aux odeurs de pantoufles de gym ne l’avait jamais inspiré. Au cours d’éducation physique, affublé d’un short trop grand, il manquait systématiquement tous ses paniers. Et se faisait chambrer par monsieur Pichart, son prof de 4ème.
« Mouais, le basket, c’est pas pour moi. »
✨ Suis Pik! sur Instagram
Chaque jour, des posts pour réfléchir, t’inspirer et explorer tes relations. Rejoins une communauté qui se questionne et qui ose.
📸 Je rejoins Pik! sur InstaEt voilà. Bernard se dévalorise, une fois de plus. À cause de sa « petite voix ». Elle a stoppé Bernard net, comme si quelqu’un avait tiré sur le frein à main. « Ne tire pas ce panier. Tu es nul, Bernard. »
En psychologie, cette petite voix porte un nom : le critique intérieur. Orelsan l’illustre très bien dans son morceau intitulé « La petite voix ».
Envie d’en apprendre davantage sur le critique intérieur ? On t’explique TOUT dans cet article.
Qu’est-ce que le critique intérieur ?
Ton critique intérieur fonctionne comme un commentateur installé dans ta tête. Il parle avant toi. Il juge tes gestes, ton allure, ta légitimité. Il te trouve souvent moche et gro·se. Il t’impose un récit négatif.
Le problème, c’est que son avis influence bon nombre de tes décisions.
Le critique intérieur combine :
- tes peurs
- tes souvenirs
- ton manque d’estime
Il récupère chaque faille et en fait une vérité.

Le critique intérieur t’enferme dans un rôle qui t’empêche d’être toi.
Pik!
D’où provient le critique intérieur ?
Ton critique intérieur naît souvent tôt. Il s’inspire des remarques que tu as entendues dans ton passé : un parent exigeant, un prof humiliant, une blague lourde d’un camarade.
Bref, de tous les dysfonctionnement dans la manière dont tu as été élevé·e. Même si tes parents ont fait de leur mieux.
Et pas demander s’ils ont mal fait.
Il transforme ces scènes en règles intérieures. Et répète ces phrases comme s’il s’agissait de lois inviolables.

💭 Ce que ton critique intérieur te murmure (et qu’il faut arrêter d’écouter)
- « Personne ne te prend au sérieux. »
- « Tu devrais fermer ta bouche, tu vas dire un truc idiot. »
- « Tu en fais toujours trop… ou pas assez. »
- « On va vite voir que tu n’as rien à apporter. »
- « Reste tranquille, tu n’as pas la carrure pour ça. »
- « Si tu te plantes, tout le monde s’en souviendra. »
L’objectif du critique intérieur est de te protéger
Lorsqu’il te balance toutes ces phrases, ton critique intérieur agit par réflexe.
Il intervient quand tu t’exposes. Quand tu t’affirmes. Ou quand tu veux sortir de ta zone de confort. Parce qu’il a peur que tu te plantes et que tu te tapes la honte.
Alors il surgit. Pour te protéger. Parce qu’en fait, il a envie que tu sois heureux. Il souhaite te protéger de la honte et de la souffrance. Mais le critique intérieur ne se rend pas compte qu’il n’utilise pas les bonnes méthodes.
Le critique intérieur pense bien faire
Ton critique intérieur croit prévenir l’échec. Il pense t’éviter :
- une honte
- un refus
- un jugement
- un échec
Il sème le doute dans ton esprit pour t’empêcher de rater ce que tu entreprendrais. Il t’empêche d’essayer pour t’éviter une chute qu’il imagine terrible.

Mais en agissant de la sorte, le critique intérieur :
- coupe ton élan
- te dissuade d’avancer
- te fait tourner en rond
- va parfois jusqu’à te paralyser
- t’angoisse
- te rend timide
- te déprime
- t’empêche de vivre

« Mon critique intérieur me coupait les jambes avant même que je commence. »
raconte Manon, 30 ans. « Il me disait que j’allais me ridiculiser, que personne n’aurait envie d’écouter ce que j’avais à dire. Je n’avançais jamais. J’ai compris que cette voix ne cherchait pas à me saboter, mais à me « protéger ». Quand j’ai commencé à lui répondre, doucement, mes projets se sont enfin mis en mouvement. »
Le critique intérieur fabrique des pensées automatiques
Ton critique intérieur fabrique des pensées automatiques. Et crée une boucle des phrases du type : « je suis nul », « je vais rater », « je ne mérite pas ». Il t’impose ce discours, ce qui influence ton état d’esprit.

Le critique intérieur façonne ton image de toi, à tes propres dépens.
🧩 La prochaine fois que ton cerveau balance un « je suis nul », réponds-lui comme à un troll sur Internet : « Merci pour ton avis, mais je gère. » 💬 C’est une bonne mise à distance. Tu reprends la main sur le discours. 🎙️
Comment reconnaître le critique intérieur ?
Tu peux reconnaître ton critique intérieur par sa rigidité. Il ne nuance jamais. Il ne t’encourage jamais. Il ne tient pas compte de tes progrès. Il utilise une voix sèche et catégorique, souvent plus dure que n’importe quelle personne de ton entourage pourrait le faire.
Si les mêmes pensées t’assaillent sans cesse, sans que tu aies vraiment l’impression de réfléchir mais plutôt d’entendre un disque rayé, c’est ta voix intérieure qui est aux commandes.
Quand tu sens monter le doute, l’autocritique ou la peur, observe d’abord tes pensées sans les juger. La simple prise de conscience peut déjà t’aider à t’en libérer.

🪞Quand une pensée te critique, demande-toi : « Est-ce que je parlerais comme ça à mon meilleur ami ? » Si la réponse est non, c’est ton critique intérieur qui parle. Mets-lui une limite. Il n’a pas à te dévaloriser à longueur de journée. 🎤
Apprivoiser son critique intérieur, ce n’est pas chercher à le faire disparaître. C’est apprendre à ne plus lui donner le pouvoir de nous définir.
4 astuces pour faire taire ta petite voix
Il existe plein d’astuces pour faire taire ton critique intérieur. La première chose à faire est de le reconnaître sans le rejeter et de remettre en question ses jugements avec douceur. Tu peux aussi lui donner un petit surnom ridicule. Et surtout, remplacer l’autocritique par des affirmations réconfortantes.
Chez Pik, on t’a concocté 4 autres idées originales pour le faire taire quand il surgit et essaye de prendre toute la place.

1. Donne-lui une voix ridicule
Ton critique intérieur adore se prendre au sérieux. Alors ce que tu peux faire quand il se met à te pourrir la vie, c’est le déstabiliser en utilisant le second degré.
Imite les phrases qu’il te dit en utilisant la voix de :
- un GPS fatigué
- un animateur télé trop enthousiaste
- une voix nasillarde
En te moquant de lui, ton cerveau va instantanément décrocher du message. Et ton critique intérieur va perdre son pouvoir.
2. Place-le sur une chaise minuscule
Imagine une micro-chaise posée à côté de toi. Assieds ton critique intérieur dessus. Réduis-le à 10 centimètres. Et ensuite, laisse-le parler 😂.
Il est petit, risible, et pas impressionnant pour un sou. Observe comme sa tirade perd toute autorité.
Quand tu visualises une figure intérieure en version mini, ton système nerveux cesse de l’interpréter comme une menace.
3. Réponds-lui avec un bulletin météo
Pour t’amuser un peu, tu peux aussi transformer les attaques de ta petite voix en météo intérieure :
- « Tu vas rater » → « Petite averse de doute, éclaircie prévue à 14h. »
- « Tu n’es pas à la hauteur » → « Brouillard matinal, visibilité meilleure après un café. »
En singeant ta petite voix intérieure, tu changes la nature de la pensée : ce qu’elle raconte n’est plus une vérité. C’est un passage qui ne durera pas.
4. Passe son message dans un filtre TikTok imaginaire
Imagine ton critique intérieur… mais avec un filtre absurde :
- visage étiré
- yeux géants
- voix aiguë de chipmunk
- moustache de cartoon qui tremble
Ton système émotionnel arrête de prendre la phrase au sérieux. Tu rigoles. Ton corps se détend. Et la pensée se dissout.
En bref : fais taire ton critique intérieur pour retrouver ton plein potentiel
Ton critique intérieur adore diriger tes pensées sans permission. Il commente tout. Il exagère tes défauts. Il invente des scénarios catastrophes. Il joue le rôle du parent trop dur, du prof sévère ou du camarade moqueur que tu n’as jamais choisi.
Tu comprends maintenant qu’il n’a rien d’un oracle. Il ne sait pas ce qui va se passer pour toi si tu oses prendre la parole en public ou si tu lances cette petite activité complémentaire dont tu rêves depuis des années.
Le critique intérieur répète ton passé, pas ta vérité. Il utilise la peur comme stratégie. Il t’empêche d’oser. Il réduit ton espace intérieur pour éviter un échec imaginaire. Parce que dans le fond, il n’en sait strictement rien, si tu vas réussir ou te planter.
✨ Suis Pik! sur Facebook
Retrouve nos réflexions, inspirations et échanges autour des relations et de la connaissance de soi. Rejoins une communauté vivante et engagée.
👍 Je rejoins Pik! sur FacebookTu sais aussi que tu peux le désamorcer. Tu peux l’observer sans fondre avec lui. Tu peux le réduire à la taille d’un jouet. Tu peux changer sa voix. Tu peux tourner ses attaques en bulletin météo. Tu peux même le transformer en filtre TikTok grotesque. Tu reprends ton pouvoir dès que tu changes la scène.
Tu récupères ton souffle quand tu le remets à sa place. Tu remontes ton estime quand tu cesses de prendre ses phrases pour des vérités. Tu ouvres de nouvelles directions quand tu arrêtes de confondre prudence et autocensure. Tu retrouves ton potentiel quand tu t’autorises à avancer même avec une peur dans la poche.
Et maintenant, tu peux faire mieux que survivre à cette voix. Tu peux créer un nouveau discours intérieur. Un discours qui te soutient. Qui te parle comme un ami. Qui te laisse respirer. Qui te rappelle que tu as le droit d’essayer, d’exister, de grandir et d’être fier de toi.

Tu te souviens de Bernard et de sa boule de papier ? Imagine-le aujourd’hui…
Il vise la poubelle.
Il tente le tir.
Et il réussit !
Entre sa tête et sa vie, Bernard vient enfin de choisir son camp.
Prêt·e à choisir le tien ?
Cet article t’a plu ? Tu as envie d’autres astuces pour mieux vivre ta vie et mieux comprendre tes relations avec les autres ? Rejoins-nous sur les réseaux ! On adore papoter et faire de nouvelles rencontres 😊
🔗 3 contenus qui pourraient te plaire

Les croyances limitantes sabotent ta vie ! Comment t’en débarrasser ?
Ton critique intérieur adore s’appuyer sur ces fausses vérités pour t’empêcher d’avancer.

Pourquoi l’auto-compassion est la clé d’une vie apaisée
On ne combat pas un juge intérieur avec encore plus de jugements. La douceur, c’est une stratégie puissante.

Arrêter de se justifier : pourquoi c’est bon pour toi (et ta santé mentale)
Le critique intérieur pousse à se justifier sans cesse. Et si tu reprenais le pouvoir sur ton discours intérieur ?
Envie de mieux te comprendre et de transformer tes relations ? 💡
Rejoins la communauté PIK ! 🌈 Chaque dimanche, reçois un conseil concret pour t’épanouir et libérer ton potentiel.
➡️ Inscris-toi dès maintenant via le formulaire ci-dessous et vérifie bien tes spams pour ne pas manquer notre premier message ! ❤️
FAQ : tout savoir sur le critique intérieur
Ton critique intérieur récupère tes peurs, tes échecs, tes émotions négatives et les transforme en pensées négatives. Il attaque ton estime de soi, ton image de toi et ta capacité à être sûr de toi. Il active ton inconscient, ton ego et ton langage intérieur. Tu entends sa voix comme une vérité, alors qu’il ne fait que répéter une pensée intérieure limitante. Tu peux reprendre confiance en toi en apprenant à reconnaître ses phrases et en changeant leur sens.
Tu prends conscience de son existence quand tu observes tes pensées intérieures sans jugement. Tu repères la voix critique. Tu repères le dialogue intérieur. Tu repères la négativité. Tu comprends que ce n’est pas toi, mais un discours émotionnel ancien. Tes pensées ne reflètent pas ton identité. Elles reflètent ton passé. Quand tu les vois comme des parasites mentaux, tu peux enfin affirmer qui tu veux être.
La timidité naît d’un manque de confiance en soi, d’un regard des autres trop fort et d’une peur de décevoir. Le critique intérieur amplifie tout ça. Pour vaincre cette forme de timidité, tu peux travailler ton affirmation de soi, ton assertivité, ta parole en public et ton rapport au moment présent. Surmonter la timidité demande un travail sur soi, mais chaque pas renforce ta confiance personnelle. Les personnes timides peuvent avoir confiance dès qu’elles arrêtent de ruminer leurs idées noires.
Ton mental enregistre plus vite les émotions négatives que les réussites. Le subconscient garde les critiques, les humiliations, les peurs. Tu peux avoir vécu de vraies réussites, mais ton dialogue interne reste négatif. Tu dois rééquilibrer tes pensées : compliments, pensées positives, affirmations positives, gratitude, optimisme, foi en soi. Tu renforces ta confiance en tes capacités en rappelant à ton cerveau tout ce que tu sais déjà faire.
La rumination vient d’un manque d’estime de soi et d’un dialogue intérieur trop dur. Le critique intérieur adore réécrire tes échecs pour t’empêcher d’avancer. Tu peux casser cette boucle en utilisant des techniques de pleine conscience, de pensée positive, de psychologie cognitive, ou même de coaching. Tu peux transformer un échec en apprentissage. Tu peux reprendre confiance en toi quand tu arrêtes de dévaloriser chaque geste.
Oui. La peur du regard des autres naît souvent d’un jugement intérieur trop fort. Le critique intérieur anticipe la honte, la phobie sociale, l’échec ou la déception. Il t’empêche d’aller vers les autres, de parler en public, de te sentir à l’aise. Tu peux reprendre confiance en toi en travaillant ton image de toi, ton affirmation et ta capacité à être soi en toutes circonstances.
Oui. Les neurosciences montrent que tu peux changer tes croyances limitantes. Tu peux transformer une pensée négative en une pensée positive. Tu peux développer la confiance en soi, renforcer ton estime et stimuler la confiance dans tes capacités. Tu peux même changer ta façon de penser en reformulant chaque phrase intérieure. Ton cerveau apprend vite quand tu lui proposes un nouveau langage intérieur.
La pensée positive ne nie pas la réalité. Elle l’équilibre. Elle t’aide à cultiver un état d’esprit plus constructif. Elle réduit la négativité, les idées noires, la culpabilité et la peur. Elle augmente ton optimisme, ton élan, ton épanouissement, ton bien-être émotionnel. Elle renforce la confiance pour parler, agir, dire non ou affirmer pleinement ce qui est important pour toi.
Tu peux retrouver confiance en toi par étapes. Tu peux reprendre confiance en toi en identifiant les expériences qui ont cassé ton assurance. Tu peux travailler sur la perte d’estime de soi avec un thérapeute, un coach ou un accompagnement en développement personnel. Tu peux regagner l’estime, reconstruire ta confiance en vous, stimuler la confiance en toi et développer ta personnalité. Tu peux avancer, même avec une faible confiance. Tu peux redevenir confiant en soi.
Tu reprends confiance en toi en identifiant la croyance limitante activée par l’échec. Tu travailles ton rapport au risque, à la vulnérabilité et au regard sur l’autre. Tu choisis des actions qui te permettent de gagner en confiance en toi. Tu t’appuies sur des réussites, même petites. Chaque geste reprogrammé crée un changement positif dans ton mental et ton subconscient.
Oui. Tu peux transformer ta vie quand tu arrêtes de laisser tes pensées négatives diriger ton mental. Tu peux améliorer la confiance en soi, renforcer ton estime, développer ton potentiel, croire en toi et en tes capacités. Tu peux aller de l’avant, aller vers les autres, créer une relation amoureuse saine, avancer dans ta vie professionnelle et te sentir plus confiant dans toutes circonstances.
