Avec Je pardonne, Zaz livre une ballade intimiste sur un acte aussi universel que difficile : le pardon. Un texte fort, porté par une voix douce, pour dire ce qui ne se voit pas toujours : la guérison intérieure.
Pardonner n’a rien d’un geste facile. Ce n’est ni effacer, ni excuser. Ce n’est pas faire comme si de rien n’était. C’est choisir, parfois à contre-cœur, de ne plus laisser la blessure dicter sa vie.
Car le pardon n’est pas pour l’autre. Il est pour soi-même.
Avec Je pardonne, Zaz explore une facette plus épurée et grave de son univers musical. Loin des envolées festives de ses débuts, elle signe ici un morceau dépouillé, coécrit avec Noé Preszow, qui dit la nécessité de lâcher prise.
🎧 Envie de te reconnecter à toi-même ?
Découvre la playlist Pik!Je pardonne, de Zaz
Découvre le morceau juste ici ⬇️
🧩 Analyse rapide de Je pardonne
Auteure : Zaz
Sortie : 2025 (album Sains et saufs)
Genre : Chanson française / pop acoustique
Thèmes : pardon, libération émotionnelle, blessures du passé
Message clé : Pardonner, ce n’est pas excuser. C’est arrêter de s’abîmer pour des douleurs qu’on ne peut pas changer.
Dans Je pardonne, Zaz livre un titre profondément personnel. « Tout le monde a besoin de pardonner, et tout le monde a besoin de se pardonner », confie-t-elle.
Derrière une interprétation douce, la chanteuse française explore ses propres fragilités.
Elle évoque la nécessité de faire la paix avec le passé.
Une chanson intime, qu’elle dit bouleversante à interpréter, et qui résonne avec justesse dans une époque en quête de sens et de réconciliation intérieure.
Quelques infos sur Zaz
Zaz, de son vrai nom Isabelle Geffroy, s’est imposée en 2010 avec Je veux, un tube entonné dans les rues avant de remplir les salles.
Artiste inclassable, à la croisée de la chanson française, du jazz manouche et des musiques du monde, Zaz revendique une sincérité brute.
Derrière sa voix rauque et ses textes lumineux, on trouve une autrice-compositrice engagée, sensible, et profondément ancrée dans la réalité.
Après plusieurs albums à succès, la chanteuse revient avec Sains et saufs, un disque introspectif, apaisé, mais toujours viscéral.
✨ L’anecdote pour briller en soirée
Avant de devenir Zaz, elle chantait dans le métro et la nuit, dans un cabaret de 23h à 4h… tous les soirs, pendant un an et demi. Elle a failli tout arrêter, épuisée. Mais c’est à ce moment précis qu’elle décide de tout miser sur la musique. Un pari risqué, mais salvateur. Sans ce choix radical, Je veux n’aurait peut-être jamais existé.
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👍 Je rejoins Pik! sur FacebookPardonner pour se libérer
🎵 “Je pardonne
Pour oublier
Je pardonne
Pour respirer
Pour arrêter de remuer
Les couteaux dans mes plaies
Je pardonne pour faire de la place
Pour laisser glisser les angoisses
Et pour reconnaître l’enfant
Que j’étais dans la glace”
Dans son morceau, Zaz chante que le pardon libère. Il lui permet de respirer à nouveau. D’arrêter de ressasser le passé encore, et encore. Il nous permet de nous reconnecter à notre enfant intérieur en arrêtant d’avoir envie de se venger, de vouloir du mal à la personne qui nous a blessé.
Le pardon est un processus long et douloureux. Probablement l’un des efforts psychologiques parmi les plus difficiles à accomplir dans une vie humaine.
Choisis un objet qui symbolise ta rancœur — un caillou, un papier froissé, peu importe. Garde-le dans ta poche toute une journée. Le soir, pose-le quelque part et dis-toi : « Je ne le porte plus. » Répète l’exercice jusqu’à sentir ton corps respirer à nouveau. Le pardon commence souvent par alléger ce qu’on transporte.
Accorder son pardon, quelles que soient les circonstances
🎵 “Je pardonne contre toute attente
Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente
Pour échapper à l’emprise
Des années sombres, des âmes grises
J’pardonne au passé au futur
Pour les cris et pour les murmures
Pour que ceux qui m’ont fait du mal
Restent seuls avec leurs mains sales”
Pardonner, c’est renoncer aux ressentiments et à la vengeance envers ses agresseurs.
Ce n’est pas excuser. Ce n’est pas effacer, oublier, ni banaliser ce qu’il s’est passé. Comme le chante Zaz dans « Je te pardonne », c’est laisser ceux qui t’ont fait du mal rester seuls avec leurs mains sales.
Le pardon, c’est décider de te libérer de ce qu’ils t’ont fait, et de ne plus en souffrir.
Et pour démarrer ce chemin vers le pardon, commence par nommer et reconnaître ce que tu as vécu.
Ne minimise pas le tort que tu as subi. Tu dois pouvoir reconnaître ce que tu as encaissé. Y penser en te regardant droit dans les yeux dans le miroir. En te disant que ce n’est pas de ta faute. Que tu es une victime. Sois fier·e de qui tu es.
En ne minimisant pas le dégât commis par l’autre, tu vas paradoxalement guérir plus vite. Ne pas nier les dégâts, ça permet aussi de ne pas te faire manipuler par la personne qui t’a fait du mal.
Si tu pardonnes, ce n’est pas parce que l’autre mérite le pardon. Mais parce que toi, tu mérites la paix.
Ce soir, fais un geste symbolique : écris sur un post-it la phrase exacte que tu n’as jamais osé dire à la personne qui t’a blessé·e. Puis colle-le sur ton miroir. Regarde-toi en face en lisant tes propres mots. Le pardon commence quand ta version de l’histoire reprend la première place.
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📸 Je rejoins Pik! sur InstaPardonner, pas excuser
🎵 “Que l’on se soit foutu de moi
Pour ma gueule pour ma voix
Pour mes risques et pour mes choix
Bien sûr que ça reste là
Mais je rassemble les miettes
Et je pardonne à tue-tête
Rien ne me hante, rien ne m’arrête
Pas de rancune aucune dette”
Ici, Zaz le dit clairement : bien sûr que ça reste. Les injures, les blessures, les attaques. Mais elle a aussi conscience que le ressentiment, la haine, ou le désir de vengeance est une forme de souffrance supplémentaire pour celui qui ne pardonne pas.
Le pardon ne suppose pas qu’on devienne l’ami de l’agresseur. On a le droit de pardonner, et de prendre de la distance. Pardonner, ce n’est pas dire : « J’excuse les blessures que tu m’as infligées ». C’est dire : « Je me libère, au-delà de toi, au-delà du mal, parce que ce que tu m’as fait ne me détermine pas. Il te détermine toi. »
Fais ce petit exercice : écris deux phrases sur une feuille. Dans la première, note ce que l’autre t’a fait. Dans la seconde, note ce que tu refuses que ça continue à produire en toi. Déchire la première, garde la seconde. Le pardon, c’est choisir ce que tu transportes encore avec toi.
Pardonner aussi les silences
🎵 “Et pour tout ce qu’on ne m’a pas dit
Tous les « je t’aime » tous les « merci »
Qui sont restés au travers
D’une gorge ou dans les airs
Tout ce qu’on ne m’a pas donné
Je suis allée le chercher
Je pardonne à l’absence
Au manque et au silence”
Parfois, le silence blesse plus que les mots.
Un ghosting, une bouderie de plusieurs jours, un ami qui oublie soudainement de prendre de tes nouvelles… Zaz décide aussi de pardonner à l’absence, au manque, au silence. Toutes ces fois où elle aurait aimé entendre un « je t’aime » qui n’est pas sorti. Toutes ces fois où un petit « merci » aurait fait du bien à son coeur…
Pardonner, c’est aussi arrêter d’attendre. D’espérer que les choses changent, que l’autre devienne « comme tu voudrais ».
Alors apprends à pardonner. Même quand c’est difficile. Même quand ça fait encore mal.
Car le pardon nous rend tout simplement… indestructible.
Les paroles (lyrics) de la chanson « Je pardonne » de Zaz
Je pardonne
Pour oublier
Je pardonne
Pour respirer
Pour arrêter de remuer
Les couteaux dans mes plaies
Je pardonne pour faire de la place
Pour laisser glisser les angoisses
Et pour reconnaître l’enfant
Que j’étais dans la glace
Je pardonne contre toute attente
Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente
Pour échapper à l’emprise
Des années sombres, des âmes grises
J’pardonne au passé au futur
Pour les cris et pour les murmures
Pour que ceux qui m’ont fait du mal
Restent seul avec leurs mains sales
J’pardonne à tort et à raison
L’amertume n’est pas ma maison
La rage mais pas la rancœur
La colère mais pas l’aigreur
J’pardonne et je veux espérer
Qu’on puisse aussi me pardonner
Te perdono
Me perdono
Pero recuerdo todo
Que l’on se soit foutu de moi
Pour ma gueule pour ma voix
Pour mes risques et pour mes choix
Bien sûr que ça reste là
Mais je rassemble les miettes
Et je pardonne à tue-tête
Rien ne me hante, rien ne m’arrête
Pas de rancune aucune dette
Et pour tout ce qu’on ne m’a pas dit
Tous les « je t’aime » tous les « merci »
Qui sont restés au travers
D’une gorge ou dans les airs
Tout ce qu’on ne m’a pas donné
Je suis allé le chercher
Je pardonne à l’absence
Au manque et au silence
J’pardonne à tort et à raison
L’amertume n’est pas ma maison
La rage mais pas la rancœur
La colère mais pas l’aigreur
J’pardonne et je veux espérer
Qu’on puisse aussi me pardonner
Te perdono
Me perdono
Pero recuerdo todo
J’pardonne à tort et à travers
Pour éprouver la lumière
Des jours qui naissent, des jours qui meurent
Chaque étincelle chaque lueur
J’pardonne et je veux espérer
Qu’on puisse aussi me pardonner
Te perdono
Me perdono
Pero recuerdo todo
Te perdono
Me perdono
Hijo recuerdo todo
Et toi, tu l’interprètes comment cette chanson ? Partage ton ressenti en commentaire ou sur nos réseaux sociaux.
À lundi prochain pour une nouvelle introspection musicale. Et d’ici là… Explore-toi, élève-toi ! Bisous Bisous 💋
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