Solann signe un morceau doux-amer sur l’usure des disputes de couple. « Dénouement » parle du silence, de la fierté ravalée, et de ces soirs où l’amour finit malgré tout par gagner. Mais à quel prix ?
Ancienne mannequin devenue autrice-compositrice, Solann transforme ses colères en chansons et ses fêlures en pop ténébreuse. À 25 ans, la révélation de l’année 2025 aux Victoires de la musique livre un premier album viscéral, hanté par les violences qu’on tait, et porté par une voix cristalline.
Aujourd’hui, on plonge dans sa chanson « Dénouement (avec l’amoureux) ». Un morceau qui évoque ces soirs de disputes dans un couple, où le silence prend le pas sur la tendresse. Et où on finit quand même par se rapprocher en faisant comme si de rien n’était, en n’abordant pas les problèmes de fond.
Tu peux écouter le morceau ici ⬇️
🧩 Analyse rapide de Dénouement (avec l’amoureux)
Auteure : Solann
Sortie : 2025
Genre : Pop française, ballade mélancolique
Thèmes : tensions amoureuses, silence, disputes tues, fierté ravagée, réconciliation
Message clé : Une chanson sur ces soirs où l’on ravale sa peine pour garder l’amour, même quand le cœur n’en peut plus.
À propos de Solann
Née Solann Lis‑Amboyan à Paris, la chanteuse de 25 ans grandit entre la capitale et le Vaucluse au sein d’une famille d’artistes (son père est comédien, sa mère multi‑artiste) et son héritage arménien.
Ancienne mannequin, elle choisit ensuite la chanson et publie son premier album en janvier 2025 , Si on sombre ce sera beau, salué pour sa voix cristalline, ses textes engageants sur les violences sexistes, et un univers sonore mêlant ukulélé, électronique et traditions arméniennes.
Depuis ses débuts en 2020 sur TikTok, puis la révélation avec le single « Rome », elle incarne une nouvelle génération de chanteuses françaises : sensibles et déterminées à dire les choses.
💡 Anecdote pour briller en soirée
Saviez-vous que Solann a appris le ukulélé à l’âge de 16 ans parce que c’était “facile à transporter” ? Elle expliquait dans Le Monde : « J’ai adopté le ukulélé à 16 ans, c’était facile à apprendre et pratique pour quelqu’un qui, comme moi, n’arrêtait pas de bouger d’un parent à l’autre. »
La dispute du soir, avant d’aller se coucher
🎵 “J’ai comme l’impression d’aller m’coucher le ventre vide
Cette sorte de pression qui laisse un poids creux dans l’bide
C’est tes mots qui me rattrapent encore
Est-ce que tu faisais exprès d’les envoyer si fort ?
Je m’demande, je m’demande, je m’demande”
Solann décrit un sentiment que beaucoup ont déjà ressenti : cette sensation de malaise physique après une dispute. Pas nécessairement après un drame explosif. Mais cette tension sourde, cette boule dans le ventre qui empêche de dormir.
On s’est disputé, et ça gâche le moment paisible précédent l’endormissement.
Quand elle dit “c’est tes mots qui me rattrapent encore”, elle met le doigt sur un mécanisme de couple fréquent : les phrases qu’on croyait digérées et qui nous reviennent quand la nuit tombe. Il n’est pas toujours nécessaire de hurler pour blesser. Parfois, un mot de travers, un ton sec, une remarque mal placée suffisent à tout déséquilibrer. Et on se repasse la scène en boucle, en se demandant si c’était volontaire.
Ce moment de doute, “je m’demande” répété trois fois, c’est aussi celui que vivent celles et ceux qui sont souvent dans l’hyper-analyse. Qui cherchent à comprendre plutôt qu’à exploser. Mais qui, du coup, gardent tout pour eux. Et encaissent, seuls.
👉 Cette strophe parle à celles et ceux qui, le soir, dorment côte à côte mais à mille kilomètres émotionnellement. À celles et ceux qui espèrent que demain, ça ira mieux, même si rien n’a été dit.
Avant de te coucher, adopte le « rituel des 2 phrases ». Chacun dit :
1) « Voilà ce que j’ai ressenti »
2) « Voilà ce que je veux pour demain ».
Pas d’analyse, pas de débat, pas de justification. Juste un mini pont posé entre vous deux. Ça ne règle pas tout, mais ça évite de dormir fâchés à mille kilomètres l’un de l’autre. 🌙🤝
Dispute : quand on se terre dans le silence
🎵 “Alors y’aura pas dénouement ce soir
J’vais ravaler ma fierté
Me dire qu’le silence est ta façon de t’excuser
Alors y’aura pas dénouement ce soir
J’vais ravaler ma fierté”
On sent ici la fatigue des disputes qui ne mènent à rien. L’envie d’éviter encore une énième confrontation. Alors, elle ravale. Elle choisit le silence, non par paix, mais par lassitude. Peut-être même par habitude ?
Et cette phrase — “me dire qu’le silence est ta façon de t’excuser” — sonne comme un arrangement intérieur. Une stratégie pour continuer d’aimer malgré le manque de mots. C’est ce que font beaucoup : donner un sens au vide, pour ne pas craquer, et pour passer rapidement à autre chose.
Mais est-il vraiment sain de ne pas creuser ces moments qui pourraient nous faire évoluer l’un et l’autre ?
Quand le silence devient un pansement bricolé, fais le « test du micro-espace ». Avant d’imaginer à la place de l’autre, demande : « Tu veux qu’on en parle 5 minutes ou tu préfères qu’on en parle demain ? » Ça t’évite de remplir le vide avec tes peurs et tes doutes, et ça ouvre une porte pour comprendre ce qui est en train de se jouer. 🎤🕊️
Une ambiance pesante
🎵 “J’me cale sur l’battement de l’horloge du salon
J’regarde mes pieds, j’entends ton silence à fond
C’est un peu lourd comme ambiance
C’est pas nécessaire quand j’y pense
Dis-moi, tu serais pas plus heureuse en mon absence ?
Je m’demande, je m’demande, je m’demande”
Il y a ce moment suspendu, juste après la dispute. Quand les mots ont cessé mais que l’orage est encore là, tapi dans le silence. L’homme ne crie plus, il observe. Le tic-tac de l’horloge devient un bruit sourd dans le vide qu’ils ont créé. Il regarde ses pieds, faute de pouvoir la regarder elle. L’ambiance est lourde, inutilement. Mais il n’ose pas la briser.
Et puis, la question qui vient percuter l’ego : « Tu serais pas plus heureuse sans moi ? » Derrière, on entend l’impression d’être de trop. Une phrase que beaucoup pensent sans vraiment l’avouer, quand on ne sait plus si l’autre tient encore à nous ou s’accroche juste par habitude.
Quand l’un lâche un « Tu serais pas plus heureuse sans moi ? », ne réponds pas dans l’orage. Pose une règle simple : le “break d’humanité”. Deux minutes pour respirer chacun de son côté, puis une seule question pour rouvrir le lien : « Qu’est-ce que tu as vraiment voulu dire, sans la fatigue ? » Ça casse le drame, ça évite les conclusions précipitées, et ça ramène les deux pieds dans le réel. 🕊️
Demain ça ira mieux
🎵 “Mais je sais que demain ce sera léger
Tu m’regarderas comme s’il s’était rien passé
Et ça j’veux bien laisser derrière toutes nos conneries et cette misère
Je sais que d’un sourire tu vas tout balayer”
On est dans ce que beaucoup vivent sans oser le dire : la banalisation du non-dit. Les tensions, les silences, les mots durs… on laisse tout couler, parce qu’on sait que demain l’autre sourira, comme si de rien n’était. C’est confortable. Et en même temps, est-ce vraiment la solution ?
Ce couple n’avance pas, il évite. Le sourire devient un pansement sur des blessures ouvertes. On choisit la légèreté pour ne pas affronter la profondeur. Mais à force de tout balayer, on passe aussi à côté du vrai lien. Celui qui demande de se dire les choses, même quand c’est moche.
Installe le « check en 60 secondes ». Une fois par semaine, chacun dit une seule chose qui l’a touché — en bien ou en mal — sans débat derrière. Pas d’explications, pas de défense, pas de reproche. Juste une vérité posée, comme un petit caillou sur la table. Ça empêche les non-dits de s’accumuler… et ça maintient le vrai lien vivant. ⏱️💬
Elle résonne comment en toi cette chanson ? Dis-le nous dans les commentaires de ce post, en bas de la page ⬇️
Les paroles de la chanson « Dénouement (avec l’amoureux) de Solann
J’ai comme l’impression d’aller m’coucher le ventre vide
Cette sorte de pression qui laisse un poids creux dans l’bide
C’est tes mots qui me rattrapent encore
Est-ce que tu faisais exprès d’les envoyer si fort ?
Je m’demande, je m’demande, je m’demande
Alors y’aura pas dénouement ce soir
J’vais ravaler ma fierté
Me dire qu’le silence est ta façon de t’excuser
Alors y’aura pas dénouement ce soir
J’vais ravaler ma fierté
J’me cale sur l’battement de l’horloge du salon
J’regarde mes pieds, j’entends ton silence à fond
C’est un peu lourd comme ambiance
C’est pas nécessaire quand j’y pense
Dis-moi, tu serais pas plus heureuse en mon absence ?
Je m’demande, je m’demande, je m’demande
Alors y’aura pas dénouement ce soir
J’vais ravaler ma fierté
Me dire qu’le silence est ta façon de t’excuser
Alors y’aura pas dénouement ce soir
J’vais ravaler ma fierté
Te chuchoter « bonne nuit » avant de t’embrasser
Mais je sais que demain ce sera léger
Tu m’regarderas comme s’il s’était rien passé
Et ça j’veux bien laisser derrière toutes nos conneries et cette misère
Je sais que d’un sourire tu vas tout balayer
Alors y’aura pas dénouement ce soir
J’vais ravaler ma fierté
Me dire qu’le silence est ta façon de t’excuser
Alors y’aura pas dénouement ce soir
J’vais ravaler ma fierté
Te chuchoter « bonne nuit » avant de t’embrasser
Tant qu’ton amour est doux
Tant qu’ton amour est doux
Tant qu’ton amour est doux
Tant que ton amour est doux
Tant qu’ton amour est doux
À lundi prochain pour une nouvelle introspection musicale. Et d’ici là… Explore-toi, élève-toi ! Bisous Bisous 💋
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FAQ : tout savoir sur le morceau « Dénouement (avec l’amoureux) de Solann
C’est l’histoire d’un soir où personne n’a l’énergie de se battre, alors on choisit le silence. Pas par paix, mais par fatigue. La chanson raconte ce moment où l’amour survit… mais sans être nourri. Une forme de survie émotionnelle, où la tendresse remplace la conversation.
Pas d’une rupture franche. Elle chante plutôt l’usure qui précède la rupture : le moment où les disputes ne font plus d’étincelles, juste du bruit intérieur. On devine la question en filigrane : combien de fois peut-on éviter le conflit avant que le lien se casse ?
C’est accepter le silence pour préserver la paix. Faire comme si de rien n’était. C’est une stratégie de survie quand l’affrontement fait peur — mais c’est aussi une manière de s’oublier. Dans la chanson, “ravaler sa fierté” devient un automatisme : on se tait pour sauver l’amour… même si ça fait mal.
Que l’amour ne suffit pas toujours. Il faut du courage pour parler, oser dire « voilà ce que j’ai ressenti », et sortir du silence. Dénouement nous rappelle qu’éviter les conflits ne protège pas le couple : ça l’érode en silence. Le vrai lien se construit quand on ose se dire les choses — même quand c’est moche.
