Et si on démarrait la semaine avec une parenthèse introspective ? Bienvenue dans Le Son du Lundi. Ton rendez-vous pour réfléchir, ressentir et avancer en musique, un pas après l’autre. Aujourd’hui, on plonge dans un morceau aux sonorités rétro, plein de pep’s : L’amour de ma vie, de la chanteuse belge Lio.
Aaaah! Voilà une chanson qui fait du bien le lundi matin! On passe notre vie à scruter ce qu’il faut corriger. À vouloir enlever nos bourrelets, lisser nos plis, masquer nos rides, gommer ce qui dépasse. Mais à quel moment se dit-on : “Je suis trop belle/beau comme je suis!”?
Jamais. Ou bien trop rarement.
Chez Pik! on est trop content de retrouver Lio dans un nouveau titre : L’amour de ma vie. Dans ce morceau, la chanteuse belge pose les mots sur un moment puissant : celui où l’on cesse de chercher l’amour ailleurs, et où on commence à le cultiver en soi. “Je suis l’amour de ma vie”, chante-t-elle, pleine d’entrain. Et nous, on adore! ❤️
Lio, icône pop et femme libre
Évidemment, impossible de parler de Lio sans évoquer les années 80 : Banana Split, Les brunes comptent pas pour des prunes, Fallait pas commencer… La chanteuse a mis la pop francophone en couleurs, avec une audace jubilatoire.
Et la voilà qui revient, 40 ans plus tard, avec un projet 100 % féminin, inspiré de figures qu’elle admire : Hoshi, Pomme, Angèle, Aya Nakamura… et plein d’autres! Lio boucle la boucle avec un disque miroir. Un album conçu comme un hommage à ce qu’elle est devenue — et à celle qu’elle a toujours été, sous la surface.
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Le titre L’amour de ma vie a été écrit par la chanteuse canadienne Betta Lemme (Bambola). En creux, il évoque aussi la perte de Diego, le fils de Lio, décédé en mars dernier. C’est ce qu’expliquait la chanteuse sur le plateau de Quotidien dernièrement. Une chanson lumineuse, née d’une ombre profonde.
Une lecture personnelle… mais à toi de voir autrement
Comme toujours dans Le Son du Lundi, cette analyse est une interprétation parmi d’autres.
Peut-être que toi, tu y entendras autre chose. Une histoire de renaissance? Une ode à la résilience?
Ce qui compte, c’est ce que le morceau fait vibrer en toi. Alors dis-nous dans les commentaires : qu’est-ce que cette chanson vient réveiller en toi ? 💬
Je me plais !
Et quand je pense à moi, c’est vrai que je me plais
J’étais un peu banane dans les années 80
Mais cette fois dans le miroir, mon reflet me dit « je t’aime »
Lio commence le morceau par une phrase qu’on a déjà tous entendue : “la vie est courte”. Et au lieu de partir dans un truc dramatique, elle observe quelque chose d’hyper simple : elle se plaît. Elle ne dit pas “j’ai tout réussi”. Elle ne dit pas non plus “je suis parfaite”. Non. Juste : je me plais.
Et franchement, qui peut dire ça sans se sentir un peu bizarre ? Parce qu’on nous apprend rarement à nous regarder avec tendresse. Lio ose le faire, même en parlant de ses années 80, même en reconnaissant qu’elle s’est trouvée “un peu banane”.
Mais là, dans le miroir, elle entend autre chose. Son reflet ne lui fait plus de critiques, ne lui donne plus d’injonction. Il lui dit : “je t’aime”. Et un “je t’aime” vraiment sincère, venant de soi-même, c’est toujours ultra puissant.
📌 Le truc à piquer
Regarde-toi dans le miroir. Pas pour traquer un défaut, pas pour rectifier un pli. Juste pour te dire : “Tu me plais. Je t’aime.”😳 Tu vas peut-être rougir, bégayer, te trouver idiot·e — c’est bon signe. Parce que s’aimer, ça s’apprend. Et tout commence par ce regard-là, même s’il est inconfortable.
Vers la paix intérieure
Il faut parfois traverser des décennies pour se sentir enfin à sa place. Lio ne dit pas simplement qu’elle aime le monde tel qu’il est. Elle dit qu’elle voit enfin un monde qui lui plaît, sous-entendant qu’avant, ce n’était pas le cas.
Mais les plus anciens vous le diront : le temps, avec ses joies et ses épreuves, a parfois un effet inattendu : il adoucit le regard qu’on porte sur soi. Quand on avance en âge, on ne cherche plus à correspondre à une image parfaite. On se surprend à aimer ce qu’on a longtemps voulu effacer. On cesse la guerre contre soi.
« À 20 ans, je passais mon temps à traquer mes défauts dans le miroir »
confie Françoise, 54 ans. « Je détestais mes rides naissantes, mes kilos en trop, tout ce qui ne collait pas à l’image parfaite que j’avais en tête. Aujourd’hui, je me surprends à aimer ce visage qui raconte mon histoire. Je ne cherche plus à gommer chaque trace. C’est un soulagement immense de ne plus être en guerre contre moi-même. »
Ce vers résonne comme une victoire douce : pas spectaculaire, pas bruyante, mais une paix intérieure. Celle qui arrive quand on se regarde enfin avec bienveillance, sans vouloir changer qui on est pour plaire aux autres.
Arrête de traquer tes défauts
Chaque plis, chaque trace quand je ris
Mon visage, une symphonie
Je suis l’amour de ma vie”
Ce qu’on rejette souvent dans le miroir, Lio choisit ici de l’embrasser. Les plis, les traces, les rides… ne sont plus des défauts à lisser mais des marques d’émotions, de souvenirs, de vie.
Elle transforme son visage en symphonie, comme si chaque imperfection devenait une note juste dans la partition de son histoire.
C’est ça, l’amour de soi : pas une perfection froide, mais une reconnaissance tendre.
Les paroles de la chanson de Lio – L’amour de ma vie
Ma mère m’a dit la vie est courte et ouais c’est vrai
Et quand je pense à moi c’est vrai que je me plais
J’étais un peu banane dans les années 80′
Mais cette fois dans le miroir mon reflet me dit « je t’aime »
Je vois enfin un monde qui me plait
Ça m’aide à me rappeler
Je me vois à l’infini
Chauqe plis chaque trace quand je ris
Mon visage une symphonie
Je suis l’amour de ma vie
Je me vois à l’infini
Chaque plis chaque trace quand je ris
Mon visage une symphonie
Je suis l’amour de ma vie
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ravie pour une reflet à deux
Chambre 203, juste moi et moi
Mes fils d’argent brillent comme des étoiles à minuit
Et dans mes yeux je crois qu’j’ai finalement compris
Je vois enfin un monde qui me plait
Ça m’aide à me rappeler
Je me vois à l’infini
Chaque plis chaque trace quand je ris
Mon visage une symphonie
Je suis l’amour de ma vie
Je me vois à l’infini
Chaque plis chaque trace quand je ris
Mon visage une symphonie
Je suis l’amour de ma vie
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Je suis l’amour de ma vie
Tu es l’amour de ma vie
Chaque plis, chaque trace
Quand je ris, mon visage, une symphonie
Car je suis, car tu es, l’amour de ma vie
L’amour de ma vie!
Je me vois à l’infini
Chaque plis chaque trace quand je ris
Mon visage une symphonie
Je suis l’amour de ma vie
Je me vois à l’infini
Chaque plis chaque trace quand je ris
Mon visage une symphonie
Je suis l’amour de ma vie
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Ta-la-la tata dada
Et toi, es-tu prêt·e à te dire : “je suis l’amour de ma vie” ?
Et si cette semaine, tu te choisissais enfin ? Pas pour être parfaite, mais pour être toi, avec tous tes plis, toutes tes traces, toutes tes nuances.
À lundi prochain pour une nouvelle introspection musicale. Et d’ici là… Explore-toi, élève-toi ! 😜 Bisous Bisous 💋
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