L’épicurisme, mal compris, n’est pas une ode à la débauche. C’est une philosophie puissante pour réduire tes peurs, t’ancrer dans le présent et viser un bonheur durable. Tu veux tester ?
« Quand nous disons que le plaisir est le souverain bien, nous ne parlons pas des plaisirs des débauchés, mais de l’absence de douleur dans le corps et de trouble dans l’âme », écrivait Épicure, au IVe siècle avant notre ère.
L’épicurisme, c’est tout sauf un appel à la gourmandise sans limite. C’est une science du bonheur. Une invitation à vivre sans peur de souffrir, sans peur de manquer, sans peur de mourir.
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📸 Je rejoins Pik! sur InstaTu crois peut-être qu’être heureux dépend de ce que tu possèdes, de tes réussites ou de la validation des autres. Épicure te dit l’inverse : le vrai plaisir, c’est l’absence de trouble.
Une âme tranquille vaut mieux qu’un compte en banque plein. Et une amitié sincère vaut mieux qu’un banquet.
Qu’est-ce que l’épicurisme ?
L’épicurisme, c’est une école de pensée fondée à Athènes par Épicure, au IVe siècle avant J.-C. Il enseignait dans son jardin — un lieu ouvert à tous, femmes, esclaves et étrangers compris. Déjà, c’était révolutionnaire.
Son idée : le but de la vie, c’est le bonheur. Mais pas n’importe lequel. Un bonheur durable, fondé sur la paix du corps et la tranquillité de l’esprit.
Pour Épicure, tout ce que nous faisons vise une chose : échapper à la douleur et atteindre l’ataraxie, cet état de sérénité totale. Pas besoin d’or, ni de gloire, ni d’amour parfait. Il suffit d’apprendre à désirer moins.
Le plaisir, mais pas n’importe lequel
L’épicurisme distingue trois types de désirs :
- Les désirs naturels et nécessaires (manger, dormir, se sentir en sécurité).
- Les désirs naturels mais non nécessaires (boire un bon vin, écouter de la musique).
- Les désirs vains (le pouvoir, la richesse, la reconnaissance sociale).
Le problème, ce ne sont pas les désirs eux-mêmes, mais notre confusion entre les trois.
Plus tu poursuis les désirs vains, plus tu t’éloignes de la paix intérieure.
Épicure te dit : « Apprends à te contenter de peu, et tu connaîtras la liberté. »
La peur, l’ennemie du bonheur
Pour Épicure, la souffrance vient surtout des peurs inutiles : peur de manquer, peur de souffrir, peur de mourir. Il voulait les dissoudre, une par une.
- La peur des dieux ? Inutile. Les dieux, disait-il, ne se mêlent pas de nos affaires.
- La peur de la mort ? Irrationnelle. Quand tu es là, elle n’est pas. Quand elle est là, tu n’es plus.
- La peur du manque ? Illusoire. Il faut peu pour être heureux.
Cette vision, d’une simplicité déroutante, bouleverse tout notre rapport à la vie moderne. Elle t’apprend à cesser de courir. Tu n’as pas besoin de tout posséder pour goûter la vie.Tu as juste besoin d’apprendre à la savourer.
Les enseignements clés d’Épicure
Le plaisir simple est le plus durable
Les plaisirs intenses s’éteignent vite. Un bon repas, une soirée entre amis, un moment de repos : ce sont ces petits plaisirs stables qui nourrissent une joie durable.
L’épicurisme t’encourage à cultiver la modération. Pas pour t’interdire de vivre, mais pour prolonger ton bonheur.
Tu peux aimer le chocolat, mais le vrai plaisir, c’est de le savourer lentement. Pas de t’en gaver.
L’amitié, la plus grande source de bonheur
Pour Épicure, l’amitié est le trésor le plus précieux.
Pas les relations superficielles, mais les liens profonds, fondés sur la confiance et la bienveillance. Dans son jardin, il vivait entouré d’amis, partageant repas et discussions philosophiques.
L’épicurisme te rappelle que le bonheur ne se vit pas seul. Entoure-toi de ceux qui t’apaisent, pas de ceux qui te drainent. Une soirée sincère vaut mieux qu’un réseau social rempli.
La philosophie comme thérapie
Épicure ne voulait pas faire de la théorie. Il voulait guérir les âmes. Pour lui, philosopher, c’est apprendre à vivre sans peur. Chaque jour, tu peux t’interroger :
- Est-ce que ce désir m’apporte la paix ou le trouble ?
- Est-ce que cette peur m’aide à vivre mieux ?
Cette pratique, proche de la thérapie moderne, fait de l’épicurisme une philosophie étonnamment actuelle. Elle t’invite à prendre soin de ton esprit comme d’un jardin, à désherber les peurs et cultiver la joie.
5 leçons pour vivre selon l’épicurisme
Choisis des plaisirs stables
Mange, dors, aime, ris — mais sans excès.
Les excès créent la dépendance. La mesure crée la liberté. Chaque fois que tu choisis la simplicité, tu choisis la sérénité.
Désire moins, savoure plus
Le bonheur n’est pas une course, c’est une halte. Quand tu arrêtes de vouloir plus, tu découvres que tu as déjà assez. Essaie ce test : liste tes désirs, puis coche ceux dont tu pourrais te passer sans perdre ta joie. Tu verras comme ta charge mentale s’allège.
Cultive la paix intérieure
Ne cherche pas à tout contrôler.
L’épicurien n’est pas obsédé par la perfection. Il cherche la tranquillité. Un mental apaisé vaut mieux qu’un agenda rempli. Un silence paisible vaut mieux qu’un bruit constant.
Prends soin de tes relations
Les épicuriens ne vivaient pas seuls dans une grotte. Ils cultivaient l’amitié comme un art de vivre.
Un bon repas partagé, une conversation profonde, un fou rire — voilà leur luxe. Le bonheur se multiplie quand il se partage.
Libère-toi de la peur de la mort
La mort, pour Épicure, n’est rien. Elle n’a aucun pouvoir sur ta vie présente. La craindre, c’est gaspiller le temps de vivre.
Pense-y : ce n’est pas la mort qui t’empêche de vivre. C’est la peur de mourir.
L’épicurisme face au stoïcisme
Les stoïciens et les épicuriens étaient rivaux, mais leurs quêtes se rejoignent : vivre en paix.
Les stoïciens cherchaient la vertu par la raison. Les épicuriens, la paix par le plaisir mesuré.
L’un t’apprend à résister, l’autre à t’apaiser.
Deux chemins vers la même sagesse : celle d’un esprit libre.
En bref : Intègre l’épicurisme dans ta vie
L’épicurisme, ce n’est pas la fête sans fin. C’est l’art de la joie consciente.
Une vie simple, équilibrée, libérée des peurs. Épicure t’invite à savourer chaque instant, à chérir tes liens, à t’affranchir du superflu.
Alors, commence aujourd’hui. Prends ton café plus lentement. Regarde ton ciel plus souvent. Et rappelle-toi : le vrai plaisir, c’est d’être en paix.
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FAQ : tout savoir sur l’épicurisme
Le stoïcisme t’apprend à accepter ce que tu ne contrôles pas et à rester maître de tes émotions.
L’épicurisme, lui, t’invite à chercher le plaisir dans la simplicité et à te libérer de la peur.
Les stoïciens visent la vertu par la raison ; les épicuriens visent la sérénité par le plaisir mesuré.
Deux chemins différents, mais un même but : vivre en paix avec soi-même.
L’épicurisme est une philosophie fondée par Épicure au IVe siècle avant J.-C. Elle enseigne que le bonheur réside dans l’absence de douleur et de trouble intérieur. Être épicurien, c’est chercher la paix de l’esprit en simplifiant sa vie et en savourant les plaisirs simples, loin du tumulte et de la peur.
Non, l’épicurisme ne parle pas d’excès mais de mesure. Épicure distinguait les plaisirs naturels et nécessaires (comme manger ou se reposer) des plaisirs vains (comme la gloire ou la richesse). Un vrai épicurien ne cherche pas à tout goûter, mais à profiter sans se perdre. Le plaisir doit apaiser, pas exciter.
Le stoïcien cherche la sérénité par la maîtrise de soi et la raison. L’épicurien, lui, atteint la paix par la satisfaction mesurée des besoins essentiels. L’un apprend à résister, l’autre à relâcher. Les deux mènent au même but : vivre sans peur.
Épicure distingue trois catégories : les désirs naturels et nécessaires (manger, boire, dormir), les désirs naturels non nécessaires (le luxe, la sensualité) et les désirs vains (richesse, gloire, pouvoir). Apprendre à reconnaître ces trois niveaux, c’est reprendre le contrôle de sa vie et éviter les frustrations inutiles.
Parce qu’elle n’existe pas pour celui qui vit. Quand tu es en vie, la mort n’est pas là. Et quand elle est là, tu n’es plus. Penser ainsi t’aide à te libérer de la peur et à savourer le présent sans angoisse. Pour Épicure, la mort ne concerne ni les vivants ni les morts, puisqu’elle ne coexiste jamais avec nous.
Commence par désirer moins et profiter plus. Mange quand tu as faim, repose-toi quand tu es fatigué, ris avec tes amis. Supprime les désirs qui t’épuisent et les relations qui te vident. Chaque jour, cherche un moment de paix, même court : c’est là que commence la joie épicurienne.
Totalement. Dans un monde saturé de bruit, de vitesse et de consommation, l’épicurisme agit comme une résistance douce. Il t’invite à ralentir, à trier l’essentiel et à remettre le plaisir conscient au centre de ta vie. Vivre comme un épicurien, c’est refuser la frénésie pour retrouver la liberté intérieure.
Pas vraiment. L’hédonisme recherche le plaisir immédiat, tandis que l’épicurisme vise le plaisir durable, celui qui apaise sans exciter. Épicure dirait : le plaisir, oui — mais celui qui laisse ton âme tranquille. Le but n’est pas de fuir la douleur à tout prix, mais d’éviter les troubles inutiles.
« Quand nous disons que le plaisir est le souverain bien, nous ne parlons pas des plaisirs des débauchés, mais de l’absence de douleur dans le corps et de trouble dans l’âme. » Cette phrase résume toute sa philosophie : le bonheur naît du calme intérieur, pas du tumulte des désirs.
Parce qu’il répond à nos excès. Il propose une alternative au stress, à la comparaison et à la performance. L’épicurisme t’apprend à vivre mieux, pas plus. Il t’invite à la lenteur, à la gratitude, à la simplicité. Et c’est peut-être exactement la sagesse dont notre époque a besoin.
